Soutien-gorge à l'école: la ministre David pour le libre choix
CAROLINE PLANTE, La Presse Canadienne, Québec
Publié le 05 juin 2018 à 16h11
Le soutien-gorge devrait-il être obligatoire à l'école ? La ministre responsable de la Condition féminine, Hélène David, aimerait que le débat se fasse. Elle invite les directions d'école à se saisir, dès aujourd'hui, de cette question « extrêmement intéressante » et d'entamer une réflexion en collaboration avec les élèves.
La députée d'Outremont était appelée à commenter, mardi, l'intervention de la direction du Pensionnat du Saint-Nom-de-Marie auprès d'une adolescente qui ne portait pas de sous-vêtement sous son chandail.
Jeudi dernier, l'adolescente se serait présentée à cet établissement de Montréal avec un chandail qui laissait deviner sa poitrine. Invitée à se couvrir par la direction, elle aurait préféré quitter l'école et rentrer chez elle.
Depuis, plusieurs adolescentes ont choisi de ne pas porter le soutien-gorge à l'école par solidarité. Plus d'un millier d'entre elles ont d'ailleurs signé une pétition pour que le port du soutien-gorge à l'école soit optionnel.
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Et le problème de soutien-gorge à l'école revient avec le retour du soleil ! Mais cette fois-ci, l'appel est lancé : Peut-on en discuter ?
Un peu comme l'allataitement dans un lieu public, quelqu'un a la mèche courte et ordonne un changement immédiat, et ça déborde dans les médias. Les conséquences pour l'établissement ne sont jamais positives. Dans une série américaine judiciaire diffusée au printemps dernier, un cas d'allaitement a eu lieu à l'organisation de plusieurs mamans venues allaiter dans l'établissement en signe de protestation / solidarité. La même chose s'est produite ici dans cette histoire de soutien-gorge.
Exemple de cas isolé. Il nous est déjà tous déjà arrivé un petit accident à l'école ou au travail. On s'est sali les pantalons ou sa chemise, on enfile un linge de rechange (ou on en emprunte un) mais c'est rare qu'on apporte des sous-vêtements de rechange. N'importe quelle homme ou femme pourrait terminer la journée en mode "commando" et passer presque inaperçu. Mademoiselle qui ne porte pas de soutien-gorge aujourd'hui, pourquoi on la renvoie chez elle sur-le-champ ? Mieux vaut la questionner si ça recommence le lendemain, non ?