Les centres naturistes ou les campings textiles...c'est comme les "Dairy Queen" au Québec, ça ouvre au début de la saison chaude et ça ferme à l'automne.
Pour la plupart ce sont des entreprises familiales, leur ouverture demande par la suite un travail à temps plein 7 jours sur 7, embauchent des étudiants dans bien des cas. Alors quand arrive l'automne ils ont bien hâte de fermer boutique et il y a tout un travail de préparation en vue de l'hiver afin de s'assurer que la tuyauterie reliant les saisonniers et autres sanitaires ne pètera pas au "frette".
Et puis pour beaucoup de ces proprios qui ont échiné tout l'été l'appel du SUD est comme celui des bernaches, difficile de les blâmer
Notre mode de vie naturiste n'a pas encore atteint un seuil sufissament important pour rentabiliser une entreprise qui nous accueillerait 12 mois par année, sans compter l'étalement de notre population sur un immense territoire, c'est la réalité. Autre réalité c'est qu'on ne gère pas une entreprise qui reçoit des naturistes comme une autre vouée aux textiles. L'immaturité "sociale" fait en sorte qu'il faut veiller doublement au grain, les inconduites peuvent vite devenir une épine au pied des directions de centres qui s'efforcent de préserver une éthique naturiste.
Alors faudra prendre notre mal en patience comme on dit et faire avec. Hormis la location d'une salle pour des assemblées, Il reste cependant la possibilité de louer pour des groupes restreints des installations privées telles des gîtes ou des chalets suffisamment isolés pour vivre en mode naturiste le temps d'un week-end ou une semaine de vacances.
Jean